03/02/2011

Introduction


Le cinéma est né progressivement dans la seconde moitié du XIXesiècle  avec le développement de la photographie. Certains ont toutefois attribué l'invention du cinéma aux frères Lumières concepteurs du cinématographe en 1895 .Depuis cette période, il a évolué et, de la prise de vues à la projection, les techniques se sont perfectionnées. On remarque plusieurs grandes étapes, comme le pré cinéma, le cinéma muet ou l’apparition de la couleur, cependant vers les années deux mille, les Blockbusters ont prit une place importante dans l'industrie du cinéma. Débute alors une nouvelle ère, de nouvelles techniques, d'énormes moyens, des scénariis et des acteurs renommés sont la clé de ces succès. Mais qu'est-ce qu'un blockbuster , pourquoi sont-ils autant médiatisés? Comment les fabrique t-on? En clair, quel est le secret de la réussite?

I/ La naissance du blockbuster, début de l'américanisation.





A) Définition et but
B) L'Amérique est elle supérieure dans la production des Blockbusters?
C) Leur idéalisation du monde est elle un succès et pourquoi?

A) Définition et but

Le Blockbuster ( « qui fait exploser le quartier » en anglais) était à l'origine une pièce de theâtre d'un genre particulier, qui remporta un grand succès. Le terme s'applique désormais à d'autres productions comme les comédies musicales, les films ou les jeux vidéos.


Dans le milieu du cinéma, le terme blockbuster s'applique aussi par extension à une super-production à gros budget qui, par son casting, ses effets spéciaux, les financements ou la campagne de publicité accompagnant sa sortie, attire l'attention des médias et du public, même si le film s'avère être un échec financier. Les premiers blockbusters distribués par les studios d'Hollywood sont L'exorciste de William Friedkin en 1973 et Les dents de la mer de Steven Spielberg en 1975.

Dès lors, le cinéma devient une véritable activité économique. Il est conçu comme un vecteur culturel mais aussi comme une industrie qui se doit donc d'être également productive.
Les blockbusters sont aussi considérés comme un cinéma de divertissement, destiné au public non cinéphile.
Depuis quelques années, les films a succès ont permis au cinéma de se faire une nouvelle jeunesse en approfondissant les différentes techniques, les différents moyens de communications qui ont grandement évolué depuis le début de l'ère des Blockbusters.


Les blockbusters sont marqués par la recherche de scènes d’action spectaculaires, l’exacerbation de tout sentiment et la transformation de tout évènement en une situation de crise potentielle.Leur modèle artistique se situe donc du côté des films catastrophes et fantastiques qui se sont affirmés dans les années soixante-dix comme l’avenir du cinéma populaire. Mockbuster, par analogie à Blockbuster désigne en cinéma une réalisation plus ou moins plagiée d'une œuvre à gros budget.

B) L'Amérique est-elle supérieure dans la production des blockbusters?

Hollywood est considéré comme le siège du cinéma Américain, où est produite la majeure partie des programmes audiovisuels. Le cinéma américain est celui qui a le plus façonné le cinéma en géneral tant au niveau des contenus et des techniques qu'au niveau économique et culturel.

Une crise commerciale dans lequel sombrait Hollywood s'estompe dans les années 1970 et débute alors l'ère des blockbusters.

Les entreprises américaines se sont rapidement organisées pour empêcher que la concurrence étrangère n'intervienne sur leur territoire national. Par la suite, les studios américains ont réussi à exporter leurs films partout dans le monde. Avec des moyens technologiques avantageux, l'industrie cinématographique américaine rend plus difficile la compétition pour les producteurs indépendants américains ou étrangers, qui ne disposent en général pas de moyens aussi considérables que ceux des producteurs les plus réputés de Hollywood.


Ainsi, depuis près d'un siècle Hollywood conçoit des films à l'attention du plus grand public, et cela quelque soit le sexe, l'âge, la catégorie sociale ou la nationalité des spectateurs. Nous pouvons alors analyser de plus près les recettes des films Hollywoodiens qui connaissent un très grand succès, mesuré au travers des résultats du box-office, ce qui est le moyen le plus objectif pour juger si un film est réussi.

L'originalité n'est pas forcément le maître mot des producteurs hollywoodiens mais ils savent réutiliser des concepts qui ont fait leurs preuves pour s'assurer de la fidélité du public. On remarque aussi que des sagas dominent littéralement le box-office comme Star Wars. On oppose souvent le cinéma américain au cinéma français. Le premier serait un cinéma de divertissement, destiné à un public non cinéphile, et le second aurait des buts plus artistiques que commerciaux. De plus, près de 600 films ont été réalisés en 2010 par les studios hollywoodiens.

Bollywood, considéré comme l'industrie cinématographique indienne la plus populaire du cinéma indien et située a Bombay, est la plus importante au monde en nombre de films tournés. Le terme «Bollywood» combine l'initial du nom Bombay et celui d'un autre symbole de l'industrie cinématographique, en l'occurrence américaine, «Hollywood». Le cinéma indien coûte moins cher que celui d'Hollywood. Le film indien le plus onéreux a un montant de production estimé à 8 millions d'euros. En comparaison, une grosse production américaine peut dépasser 150 millions d'euros.

L’extrême difficulté du cinéma hollywoodien est de concevoir une société mondiale qui ne soit pas américaine car dans le futur où l’action du film se déroule, le monde entier fonctionne sur le modèle de la société américaine. Contrairement à l’opinion générale qui voudrait que le cinéma américain commercial ne transmette rien d’autre que l’amour de l’argent et du succès, il nous est donc apparu que les films dominant le box-office possèdent une certaine cohérence idéologique et expriment une vision politique et sociale assez claire de l’idéal national américain.

 Malgré cela certains croient que les films d'Hollywood sont des invasions culturelles, pour eux les films sont trop commerciaux, aucunes nouveauté hormis les avancés technologiques visibles. Ils pensent que le triomphe d'Hollywood est la victoire de la masse, mais pas la victoire de la qualité.La domination américaine sur les écrans du monde, trouve son origine dans le succès d’un mode de production spécifique : le système hollywoodien.

Voici un tableau qui justifie la domination de l'Amérique:

C) Leur idéalisation du monde est elle un succès et pourquoi?

Pour l'Amérique, l'idéalisation du monde se manifeste par la paix, la générosité, l'amour, le bonheur ou encore un paradis vivant. Le cinéma américain offre des films correspondant à ces attentes, des films populaires, procurant émotions et rêves à ses spectateurs qui cherchent avant tout dans le cinéma, à pouvoir, le temps d'une séance sortir de son quotidien et vibrer plus que réfléchir.
De plus, l'industrie hollywoodienne cherche à plaire a la masse, s'efforce d'être rentable. Avatar est l'un des films le plus idéaliste du 21eme siècle, alliant écologie, paix et monde utopique. Le réalisme est devenu démonstratif : le film oriente la volonté du spectateur. L’enjeu du cinéma moderne a donc lui-même aussi changé . Le sens du film n’a plus une aussi grande importance, à la différence de l’idée directrice de l’histoire qui est largement présentée au spectateur.

Affiche d'Avatar

Dans ce cinéma moderne, le spectateur n’interprète plus, il rencontre une nouvelle pensée, et doit oublier les siennes pour voir celle du film. La couleur est aussi représentative de leur idéalisation, les couleurs sombres représentent le mal alors qu'au contraire les couleurs claires sont synonymes de bien. Star Wars, dont le scénario peut être comparée à un conte de fées, préconise la structure formelle des blockbusters : caractères bien identifiés, victoire des « gentils » sur les « méchants », histoire sentimentale se terminant bien, à l’opposé des concept du cinéma français souvent rattaché aux films comiques ( Bienvenus chez les Ch'tis) ou historiques ( La Rafle ).

La première des grandes caractéristiques du cinéma américain dominant est sa présentation d’un univers dualiste dans lequel le héros, facilement assimilable à la nation Américaine, doit affronter un danger menaçant de destruction sa famille, son pays, et souvent l’ensemble du monde. Même si cette tendance a toujours largement habité le cinéma hollywoodien elle tend désormais à devenir totalitaire au sein des productions populaires. On peut en effet constater que, dans leur grande majorité, les blockbusters empruntent leurs sujets aux réalisations fantastiques et de science-fiction à petits budgets qui ont fleuri au début des années cinquante.

Il est par conséquent frappant de constater qu’à partir du début des années quatre-vingt-dix, Il existe un système politique et social idéal promu par les blockbusters. Hollywood souhaite faire intégrer à toute la société le même mode de vie appelé «The American way of life».

II/ Par quels moyens un film peut il devenir un Blockbuster.



A) Les financements
B) Les nouvelles techniques
C) Le scénario, les acteurs.
D) La communication


A) Les financements

Les enjeux financiers autour d’une œuvre cinématographique sont généralement imposants. Cela est dû à la présence d’un grand nombre d’intervenants dans le processus de création du film , ainsi qu’aux moyens techniques utilisés, souvent importants.

 L’industrie cinématographique nécessite un financement. Or, avec le temps, les manières de produire et de distribuer un film ont évolué. Le cinéma d'Hollywood est capitaliste c'est-à-dire que le cinéma est conçu comme un loisir culturel mais aussi comme une industrie. Les Blockbusters sont censés faire carton plein et donc rapporter un maximum de bénéfices.
Pour assurer son succès, il investit de grosses sommes, mettant en avant une esthétique méga budgétaire unique parmi les autres films.

Un blockbuster est un film réunissant un budget important en ce qui concerne à la fois la production et la campagne de publicité, un casting de stars et le plus souvent des effets spéciaux.
Le risque financier est moindre avec un blockbuster qu'avec un petit film, même si ceux-ci ont parfois des recettes exceptionnelles en comparaison de l'apport initial. Leur réalisation présente des risques supérieurs, mais rapporte en général plus.



 De gros studios ont déjà fait faillite en raison de l'échec d'un blockbuster, d'autres ont été sauvés. Les suites de film font généralement autant de bénéfices que les premiers car elles sont très attendues et la médiatisation autour d'eux est importante, les producteurs pensent que cela attirera plus de monde et par conséquent la recette sera plus élevée. Beaucoup de cinéphiles n'apprécient pas les blockbusters et trouvent cette stratégie, qui est celle de vendre le plus possible, non-originale et qu'elle manque de créativité. D'autres sont très impatients de les voir.

L’aspect économique des blockbusters s’explique parfois dans l’histoire et l’esthétisme de l’image. Néanmoins, il persiste, la plupart du temps, une différence entre la production d’un film aux Etat Unis et en France par exemple. En effet, en Amérique le producteur travaille bien souvent pour un major de cinéma , une grande entreprise qui s’appuie sur des banques ou des firmes pour le financement du film , alors qu’en Europe le producteur travaille en général pour une petite société et compte sur l’aide de divers organismes publics comme le CNC en France (Centre national de la cinématographie ) , pour ses subventions.


B) Les nouvelles technologies

Un film est composé d’une série d’images généralement projetées à la cadence de 24 images par seconde. C’est la succession rapide de ces images, différant en moyenne peu les unes des autres, qui, par illusion, fournit une image animée au spectateur, reproduisant notamment les mouvements et trajectoires de la vie réelle. Avec l’arrivée du numérique , le cinéma est confronté aux transformations autant économiques et esthétiques de la société. Le cinéma contemporain est ainsi profondément modifié par les nouveaux modes de production, de stockage, de diffusion et des nouvelles techniques.


La taille des budgets de production provoque une richesse visible à l'écran, à travers les stars, les décors, les accessoires, les figurants, les effets spéciaux. De plus Hollywood créé sans cesse de nouvelles techniques, perfectionne ses technologies toujours dans une logique d'émulation. Les techniques du nouvel Hollywood sont basées sur les nouvelles innovations comme par exemple des caméras plus légères qui ont rendu possible de nouveaux styles de narration. Les cinéastes ont pu quitter les plateaux pour tourner en extérieur, sans éclairage supplémentaire, grâce a des logiciels spéciaux.

  • Dans certains films, des maquettes sont créées pour reconstituer des bâtiments trop volumineux.
    Généralement, les maquettistes élaborent le support dans du plâtre et du plastique. Pour créer une simulation d'explosion, de petites charges sont placées sur toute la maquette à des endroits précis pour que l'explosion soit totale. Le tout est filmé puis retravailler pour rendre la séquence plus réelle et convaincante. Pour être sûr de leur effet, les spécialistes percent les matériaux suivant des lignes de cassure. La maquette est entièrement détruite et la séquence finale donne le même résultat pour un coût moindre.
Maquette du bateau de Titanic.

La difficulté se situe ensuite dans les techniques de film. Plusieurs caméras filment l'action à haute vitesse et sous différents angles. Puis au montage ou en post-production, les images de la scène sont ralenties à une vitesse de 24 images /seconde. L'explosion prend une toute autre dimension et les débris virevoltent partout pour un effet incroyable.

  • Futuroscope, film en 3D
    Depuis 2010, la 3D (en 3 dimensions) a fait son apparition dans le cinéma. Cette technique consiste à mettre l'accent sur des impressions caractérisant l'espace et les perspectives des images, donnant au spectateur le pouvoir d'entrer dans le film. Cependant la technologie ne permet pas encore de voir la 3D sans utiliser de lunettes. Les gens ont pourtant parfois du mal à s'y habituer et le coût de la 3D reste très cher par rapport a son utilisation. Malgré cela Avatar est l'un des films qui a le plus marché et ce même en étant en 3D. 
  • Exemple de lunettes en 3D
    Il faut savoir que notre cerveau ne voit pas réellement en 3D mais interprète les images qu’il reçoit et les assemble. En effet, il reçoit une image de l’oeil droit et une autre de l’oeil gauche en même temps. Par la suite il synchronise ces deux images pour n’en former qu’une seule ce qui donne une impression de relief, de profondeur. Désormais, les caméras disposent de deux objectifs séparés d’environ 65mm, distance qui sépare en moyenne nos deux pupilles. Ainsi on obtient des images stéréoscopiques. La caméra enregistre donc l’équivalent de ce que reçoit notre cerveau .De plus, il faut adapter la manière de filmer afin d’obtenir un maximum de réalisme dans l’image en relief. Les caméras doivent converger parfaitement vers le personnage ou l’objet que le spectateur est supposé regarder. De plus les gros plans doivent bien être filmés car la 3D ne supporte pas le moindre flou.



  • Images virtuelles obtenues par ordinateur, DVD interactifs, accès à distance aux films par Internet, complexes multisalles et écrans géants : les circonstances qui portent désormais les films à notre connaissance ont considérablement changé en seulement quelques années.

  • C'est grâce à l'informatique que nous avons le plaisir de voir des effets spéciaux si bien réalisés dans les films. L'incrustation est un effet spécial de cinéma consistant à intégrer dans une même image des objets filmés séparément. On filme séparément un objet sur fond bleu/vert et un décor. Ces effets spéciaux consistent à créer ou à introduire des images dans un film pour créer l'illusion que cette image a été prise au tournage. Il y a plusieurs types d'effets spéciaux: les effets de décor qui consistent à modifier l'environnement de la scène tournée pour y introduire un décor ou un nouvel environnement et ce grâce à différentes techniques et il existe les effets de laboratoire qui sont les plus utilisés aujourd'hui et les plus efficaces en terme d'illusion du réel. Ils sont très nombreux et font généralement appel à l'ordinateur.   
Exemple de fond vert

  • De nos jours, les effets spéciaux sont entrés dans l'ère du numérique c'est à dire qu'ils autorisent la création par ordinateur d'images composites, l'effacement, l'association, la déformation, la création d'images conductrices et la transformation de personnages et d'objets. Les plus gros films ne seraient pas grand chose sans les effets spéciaux. Le cinéma a en effet poussé très loin l'utilisation de la 3D dans les effets spéciaux: catastrophes naturelles, explosions, personnages entièrement modélisés par image numérique 3D. Le film, une fois tourné, est remanié par ordinateur image par image dans le but d'y ajouter des éléments visuels.

L’Amérique accorde de l’importance aux aspects techniques, à la qualité des techniciens, la maîtrise technologique, qui ont fait et font ce cinéma: le scénario, les mises en scènes, les images, le montage, la musique, le son, et les effets spéciaux.
  • Ray Harryhausen est un concepteur d'effets spéciaux pour le cinéma. Il est considéré comme le grand maître, voire le père de l'animation en volume en raison de sa contribution dans le domaine du trucage au cinéma. Son travail le plus important dans le domaine du trucage au cinéma restera l'élaboration d'une nouvelle technique de combinaison des prises de vue réelles et de miniatures. Le principe est de renforcer l'effet d'intégration. C'est-à-dire, donner la possibilité à l'animateur de faire passer l'élément animé devant ou derrière des éléments choisis de la prise de vue réelle. Cette technique est appelée le procédé dynamation.

C) Le scénario, les acteurs

La production commence par le développement c’est-à-dire par l’écriture d’un scénario . Par la suite, est conçu un programmateur qui permet de décomposer l’histoire en scènes. Dès lors, une maison de production est choisie par le producteur : il évaluera le succès potentiel du film, en considérant son genre, le public visé ou l’historique du succès de films similaires. Un réalisateur est ensuite désigné, il aura pour rôle en premier temps de trouver les acteurs, relire le scénario, mettre en place le planning de production. Lorsque tout cela est mis en oeuvre, la réalisation du film peut débuter.

Les tendances des succès cinématographiques montrent que ce sont des fictions, les voyages dans l'imaginaire qui donnent lieu à des réussites, nous retrouvons alors l'idée d'idéalisation du monde.

Les plus grands succès du box-office mondial sont le plus souvent des films pleins de fantaisie ou des films dotés d'éléments fantastiques importants. Cela contribue au spectaculaire et autorise l'idée que les films les plus populaires sont ceux qui sortent le spectateur de l'ordinaire, du quotidien, et non ceux qui s'appliquent à être réalistes. Les blockbusters offrent donc un scénario riche en émotion. Quant aux acteurs, les réalisateurs choisissent des célébrités aux carrières fulgurantes tels que Johnny Depp ou encore Brad Pitt. De jeunes acteurs qui débutent au cinéma comme Daniel Radcliffe (Harry Potter) ou Freddie Highmore (Charlie et la Chocolaterie) attirent l'attention des adolescents qui se reconnaissent dans ces personnages. Plus un acteur est populaire, plus son cachet sera élevé, mais la répercution se fera alors sur le film, qui aura une marge de spectateurs plus grande. Et donc un succès plus fulgurant.

 Deux nouveaux types de personnages sont souvent sollicités: les scientifiques et les techniciens.
Exemples: Jurassic Park mettant en scène un paléontologue et un mathématicien, Les Dents de la Mer avec son expert en animaux marins.

Généralement, les choix auxquels sont confrontés les personnages n'ont qu’une seule solution. Alors même que les Etats-Unis n’ont plus de concurrence crédible sur la scène internationale, les cinémas du pays ont tous présenté à l’affiche, des productions mettant en scène un adversaire sans merci devant être détruit par tous les moyens.

 De la série des Batman, jusqu’aux nouveaux films catastrophes ou ceux mettant en scène des terroristes, les héros ont toujours à affronter une incarnation du mal absolu. Ils deviennent donc les garants de la survie de la société, des «Chevaliers blancs» associés à l’idée du Bien, et donc encore une fois, apparaît la notion d’idéalisation. Il y a non seulement les acteurs et actrices populaires ainsi que les réalisateurs talentueux, mais Hollywood possède encore les scénaristes et les caméramen les plus habiles de la profession.


D) La communication

Pour qu'un film ait du succès avant tout, il faut donner l'envie aux futurs spectateurs de découvrir la nouveauté. C'est pour cela que les réalisateurs de films, mettent en œuvre plusieurs moyens de publicités. Tout d'abord les médias: des bandes-annonces sont diffusées à la télévision, à la radio.

De plus, au cinéma, avant la séance, des bandes-annonces des films à venir sont placées. Des affiches peuvent être mises dans des lieux publiques tels que dans les gares ou dans les abri bus, des spots-publicitaires sont envoyés sur les téléphones mobiles et des pages internet sont consacrées aux prochains films. La diffusion de ces moyens médiatiques est avant tout réfléchie par des agents marketing qui ont pour mission de faire découvrir au plus grand nombre de spectateur les bandes annonces ou autres spots en tout genre. Cette démarche a fait ses preuves.




Tout est bon pour rendre le film plus attrayant, des scènes coupées aux moments phares, des noms d'acteurs connus, de nouvelles technologies mises en avant. Plus la publicité est importante plus la marge de réussite est forte.
Un film n'ayant eu aucune médiatisation a peu de chance de devenir un succès mondial. Toutefois, cette médiatisation à un coût et les producteurs le savent. C'est pour cela que les budgets consacrés a la médiatisation sont conséquents aussi époustouflants que les salaires de certains acteurs.

Les cinémas acceptent de diffuser les bandes annonces qu'on leur propose contre un revenus. La durée d' une bande annonce varie selon la production, le succès que réserve le film, et même parfois la rentabilité potentielle. Toute publicité a un prix, que ce soit les bandes annonces, les spots publicitaires ou les affiches posées à des endroits stratégiques.
 Parfois, il peut y avoir une présentation en avant-première du film. La presse à scandale racontant la vie des acteurs ainsi que leurs projets futurs, poussent les lecteurs pas forcément cinéphiles, à s'intéresser au film et aller le voir.


Conclusion

Nous avons pu constater que le monde du cinéma est en perpétuel progrès depuis sa naissance. Depuis près de 20 ans, le cinéma évolue, de nouveaux acteurs surgissent, des moyens plus performants sont mis en oeuvre.

Le blockbuster est synonyme de film à grand succès, nous pouvons affirmer que l'Amérique excelle dans le domaine des films triomphants grâce à Hollywood qui fait émerger de nouvelles techniques telles que la 3D ou l'image de photosynthèse qui renforcent la célébrité des blockbusters. Hollywood est semblable à une « usine à rêves » pour la société car cette industrie cinématographique rapporte énormément de finances, par son abondance d'effets spéciaux et de marchandising international qui compléteront cette « formule du succès ».

 Leur idéalisation du monde est telle que les réalisateurs veulent que toute la société suive le même modèle que la leur, en mettant en scène un plan identique a chaque fois ou à la fin le bien triomphe, et où le monde est en paix. Les Blockbusters possèdent des budgets énormes, que ce soit pour l'utilisation de nouvelles technologies, l'engagement d'acteurs et de réalisateurs réputés, et pour la médiatisation des films.

 Les blockbusters, contribuent au succès du cinéma.L'évolution des technologies participera longtemps aux succès des films, ce qui permettra aux blockbusters de rendre le cinéma toujours plus populaire et attrayant.

Sources

  • Wikipédia.
  • De nombreux blogs parlant des BlockBusters, du Cinéma, et de la médiatisation du cinéma.
  • L'économie du cinéma de Pierre Gras

  • L'économie du cinéma américain de Joël Augros et Kira Kistopanidou.

  • Articles de presse diverses.
  • Youtube.fr